Il est facile de constater que je suis une novice sur les réseaux sociaux et même dans le concept du blog. Je m’y suis mise à Instagram pour mon entreprise parce que pour adhérer à la FFPO (Fédération Francophone des Professionnels de l’organisation), il fallait avoir un réseau social et je me suis dit qu’Instagram était le meilleur pour me faire connaitre. Je n’avais pas, et c’est toujours le cas, de profil privé, je n’en consultais pas, je ne connais même pas le nom des influenceurs : mis à part les Kardashian, je ne sais pas qui brille sur les réseaux ni qui suivre ! Je ne voyais que l’aspect « regarde-moi », « ma vie est géniale », « je suis fraîche dès le réveil » … Moi qui pensais être invisible, qui me regarderait ? Moi qui pensais que ma vie était inintéressante, pourquoi la raconter ? Moi qui me trouvais grosse et moche, pourquoi m’exposer à des critiques auxquelles je donnerais raison ?
Mais récemment, j’ai eu la chance de faire une formation sur Instagram grâce à la BGE. Comprendre les rouages, le fonctionnement, les fonctionnalités d’Instagram : ça m’a permis de totalement changer mon point de vue sur ce réseau social ! J’ai appris que les gens peuvent être en quête de fond, de partage, d’inspiration et finalement, cet aspect me plait ! Créer du réseau, faire des connexions et faire la connaissance de personnes inspirantes, c’est une sensation galvanisante. Et ce blog, si novice soit-il, est ma façon de partager mon expérience. Je ne suis pas rentrée dans tous les détails dans le précédent article, mais je voulais vous partager que je suis convaincue que lorsque qu’on a véritablement l’envie de changer, c’est tout à fait possible si l’on s’en donne les moyens. J’étais une adolescente mal dans ma peau, invisible, je n’avais pas conscience que je pouvais impacter d’autres personnes, timide à rougir dès que l’on me regardait, je ne comprenais pas pourquoi les gens avaient envie de me parler puisque j’étais inintéressante…
3 éléments clés dans mon parcours :
Vous trouverez aussi dans cet article :
C’est une photo de moi en 2011.
Aujourd’hui, les choses ont bien évidemment changé, je ne suis plus cette même personne ! Plusieurs facteurs à cela :
1. Stage de communication
J’ai fait un stage communication en seconde, en 2003 (il y a 21 ans 
) qui m’a obligé permis de me mettre en scène face à tout le groupe, une quarantaine de personnes environ. Parler devant tous les lycéens et étudiants en BTS, donc tous plus âgés que moi et principalement des garçons : l’ANGOISSE !!!!! Je sentais mes joues rouges, je ne trouvais pas mes mots, je bafouillais et parlais tout bas…. Et puis, grâce à la pression du regard des autres mon envie d’y arriver, j’ai fait les exercices demandés. Je me souviens particulièrement de l’un d’entre eux : il fallait se mettre au centre du cercle où tout le monde était assis, pointer du doigt vers le sol et dire « Ça brille », ramasser quelque chose et faire semblant de croquer dedans et continuer « c’est dur » et enfin sauter en l’air en criant « Mais c’est de l’or !!! »
Ce stage a été un tremplin vers une libération. Même si j’étais toujours timide, il y a eu un avant et un après !
2. Ma première maternité
Autre gros déclic : la maternité ! Tout d’abord, avec mon premier enfant en 2017. En effet, j’ai connu le manque d’intimité où il fallait se mettre nue devant des inconnus, 35h de contractions, le manque de sommeil +++, la faim (j’avais ma fille collée à moi jour et nuit pendant 3 mois, donc pas toujours possible de cuisiner quand mon conjoint n’était pas là), un allaitement très difficile à mettre en place… Je sais que ce n’est pas exceptionnel pour une maman et que c’est le témoignage de beaucoup de parents, mais c’est pour dire que tout cela m’a permis de me pousser dans mes retranchements et de mettre beaucoup de choses en perspective.
3. Ma seconde maternité
Et puis, la naissance de mon fils en 2109 !!!! Lorsque les contractions sont arrivées, il était 4h du matin. Des amis passaient le week-end à la maison et nous nous étions couchés à 1h du matin. Ne voulant pas les réveiller, je suis allée dans la salle de bain pour gérer mes contractions. Vers 6h, n’en pouvant plus malgré les parties de freecell, je suis allée réveiller mon conjoint en lui disant, le plus tranquillement du monde « Mon cœur, j’ai des contractions, je vais accoucher aujourd’hui. Est-ce que tu pourrais aller chercher le petit-déjeuner pour tout le monde ? Quand vous êtes prêts, on va à la maternité. » Il va donc à la boulangerie, réveille nos amis, prévient ses parents que l’on va déposer notre fille chez eux car j’accouche. Le plan se passe sans accroc. Vers 8 h 15, il me dit que c’est bon, tout le monde est prêt, qu’il va mettre notre fille dans la voiture, que je peux aller me brosser les dents et que l’on y va ! Je monte, m’exécute et là, une énorme contraction me fait hurler ! Je me rince la bouche, mon conjoint arrive en vitesse « C’est bon, on peut y aller » me dit-il naïvement ! Je lui réponds que non, que je suis en train d’accoucher… Panique générale !!! Enfin pour eux, car bizarrement, j’ai vécu la scène le plus sereinement du monde. Mon amie appelle donc les secours qui nous donne la marche à suivre « Il faut allonger la maman » qu’elle répétait. Comme c’était impossible pour moi de m’allonger, je lui répondais à chaque fois que « non ». Son conjoint s’occupait de ma fille pendant que mon conjoint paniquait à mes côtés. Il faut dire qu’il avait la charge de réceptionner le bébé !
La contraction suivante, je perds les eaux, puis celle d’après, nait mon fils.
Mon conjoint le réceptionne, me le confie puis va, selon les indications des secours, mettre TOUTES nos serviettes de toilettes sur le lit afin de pouvoir m’y allonger. Je perds le placenta à ce moment-là. Tout est bien qui finit bien !
Arrivent six pompiers, puis quatre personnes du SAMU. Ils sont surpris du calme qui règne dans la maison : une personne m’a avoué qu’ils s’attendaient à me voir hystérique au vu de la situation. Ils nous auscultent, tout va bien pour nous deux, mon conjoint coupe le cordon. Une femme charmante m’aide à m’habiller, deux pompiers nous portent dans les escaliers afin de nous emmener dans leur camion. Un pompier a même pris le soin de discuter avec mon conjoint pour le rassurer, car il a vécu un vrai choc émotionnel… Il m’a expliqué qu’il n’avait pas mesuré l’importance de mes contractions et qu’il n’avait pas compris que l’accouchement était imminent. J’avoue, avec le recul, que je ne lui avais pas expliqué à quel point c’était douloureux, mais je ne m’étais pas imaginé qu’un accouchement en 4h était possible (pour rappel : 35h le précédent…)
Arrivés à la maternité, dès qu’une nouvelle personne entrait dans la chambre, on me demandait « c’est vous qui avez accouché chez vous ? » et je sentais qu’ils étaient épatés, ils me disaient que c’était incroyable, que j’ai eu beaucoup de chance parce que les accouchements à domicile sans aide médicale se passaient rarement comme cela. Une personne du SAMU m’a même remerciée, que ça lui permettait de bien commencer son week-end de garde !!!
Trois choses étranges dans cette histoire :
Il faut savoir que j’ai suivi des cours de préparation à l’accouchement avec une sage-femme extraordinaire ! Il s’agissait d’apprendre à gérer la douleur des contractions et à comprendre son corps afin de pouvoir accouchement physiologiquement et donc sans péridurale. Le dernier cours ayant eu lieu 3 jours avant, en quittant son cabinet, la sage-femme me dit « C’est bon, vous savez accoucher toute seule ! » Elle n’a pas cru si bien dire !
Ensuite, j’avais gardé le paquet de serviettes de mon premier accouchement (vous savez, les maxi données à la maternité, qui sont inutilisables dans le quotidien…) dans ma salle de bain. Jamais je ne m’imaginais en avoir besoin un jour et que si c’était le cas, la maternité me donnerait un autre paquet. Et pourtant, je n’ai jamais su les jeter et elles étaient là, à proximité… La dame charmante du SAMU m’en a même fait la réflexion ! 🙈
Enfin, on m’avait conseillé d’acheter un cadeau pour mon ainée, et de lui offrir le jour de la naissance de son frère de sa part. Quand on a fait les magasins avec mon conjoint, impossible de trouver un cadeau qui nous plaisait et, indécis, notre choix s’est porté sur un livre sonore sur les pompiers !
Pour en revenir à ce dernier déclic ; j’ai senti au fond de moi que si je pouvais accoucher « toute seule », sans aide médicale j’entends, je pourrais être capable de tout ! Capable de quitter un travail dans lequel je ne me sens plus à ma place, capable de me lancer des défis tel que faire un marathon, capable de perdre du poids, capable de gérer une entreprise et capable d’écrire cet article !
6. Ressources supplémentaires
A la fin de chaque article, j’invite le lecteur vers un livre 📖, article 📰 ou contenu web 💻 quel qu’il soit en lien avec celui-ci.
Si vous êtes dans une situation inconfortable, quelle qu’elle soit, je ne peux que vous inciter à prendre les mesures qui vous feront sortir de cette situation. Osez sortir de votre zone de confort afin d’explorer de nouveaux horizons ! Lancez-vous des défis ! Ne soyez pas victimes ou spectateurs de votre vie…
Cette semaine, je vous partage un livre que je suis en train de lire actuellement, à raison d’une page par jour qui me pousse dans ce sens : Progresser à pas de géant : 365 messages quotidiens de maîtrise de soi d’Anthony Robbins. Chaque jour, un nouvel exercice pour prendre conscience de qui nous sommes, de ce que nous voulons faire de notre vie, mais surtout de prendre des décisions pour avancer, changer ses croyances, s’accomplir dans ses relations, sa vie et ses projets… Si vous ne connaissez pas Anthony (ou Tony) Robbins, il y a un reportage sur Netflix, I Am Not Your Guru, où les caméras le suivent lors de l’un de ses séminaires. Pour les âmes sensibles, prévoyez des mouchoirs 😉
7. Envie d’aller plus loin ensemble ?
📍Vous avez des questions sur mon parcours, mon métier ou sur ma pratique ?
N’hésitez pas à m’en faire part, je serai heureuse d’en discuter avec vous !